Les entrepreneurs sociaux partagent le fait d’œuvrer pour le bien commun plutôt que pour l’intérêt de quelques-uns. Exclusion, dépendance, petite enfance, santé, logement, alimentation, environnement,…tous placent l’intérêt général au cœur de leurs activités qu’ils cherchent à rendre performantes afin d’obtenir un impact social positif.

A l’heure où crise économique, crise sociale et crise écologique se conjuguent de façon ravageuse, les entreprises sociales sont devenues des partenaires incontournables pour répondre à des besoins sociaux qui explosent en même temps qu’ils se complexifient.

Dans ce contexte d’exposition accrue, où les attentes – des pouvoirs publics, des citoyens, des financeurs…- sont à la mesure de la confiance placée en elles, ces structures sont de plus en plus incitées à faire la preuve de leur capacité à générer une plus-value sociale…en même temps qu’elles cherchent souvent d’elles-mêmes à disposer d’informations pour améliorer leurs pratiques et maximiser l’impact social qu’elles génèrent.

Or l’impact social – que l’on peut définir comme l’ensemble des effets (négatifs ou positifs) engendrés par une organisation sur son environnement, au-delà du seul aspect économique – ne se décrète pas, il se prouve au quotidien.

Des outils et des méthodes sont ainsi nés pour permettre de l’évaluer. Et bien qu’ils soient encore peu utilisés – l’évaluation de l’impact social est encore une pratique naissante, peu généralisée – les entrepreneurs sociaux sont de plus en plus nombreux à se lancer dans cette démarche. Le Mouves encourage cette dynamique, utile pour le pilotage des organisations et nécessaire pour la crédibilité du modèle d’entreprise qu’ils défendent.