Activités rémunératrices chez les organismes de bienfaisance canadiens - copieExtrait de l’étude

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Les activités rémunératrices sont extrêmement fréquentes parmi les organismes de bienfaisance canadiens.

  • Selon la source de données utilisée et l’éventail des activités examinées, entre environ la moitié (58 %) et les trois quarts (77 %) des organismes de bienfaisance s’engagent dans une forme ou l’autre d’activité rémunératrice.
  • L’éventail des activités rémunératrices est extrêmement large (allant des cotisations aux services de consultation et au-delà) et la majorité des organismes qui gagnent des revenus s’adonnent à plus d’un type d’activité (2,7 activités, en moyenne).

    Le revenu gagné joue un rôle important dans le financement d’un orga­ nisme, même si ce rôle n’est pas dominant pour la majorité des orga­ nismes de bienfaisance.

  • Parmi les organismes qui s’engagent dans des activités rémunératrices, les sommes produites représentent en moyenne un peu moins du tiers (31 %) de leurs revenus totaux.
  • Les organismes producteurs de revenus sont trois sur cinq, soit 60 %, à affirmer que les activités rémunératrices représentent 30 % ou moins de leurs revenus. Il convient de souligner, cependant, qu’un relativement petit nombre d’organismes tirent de ces activités une proportion exceptionnelle de leurs revenus totaux.

    Les organismes de bienfaisance n’ont pas tous la même capacité de générer des revenus.

  • La taille du personnel rémunéré représente de loin le meilleur indicateur de
    la probabilité qu’un organisme de bienfaisance s’engage dans une activité ré- munératrice, les pourcentages augmentant progressivement de 62 % des orga- nismes n’ayant aucun employé rémunéré à 87 % des organismes ayant 100 ou plus employés rémunérés.
  • Les organismes de bienfaisance dans certains secteurs d’activité (à savoir les arts, la culture, les sports et la récréation) étaient plus susceptibles que d’autres de s’adonner à des activités rémunératrices, à l’instar des organismes de la Colombie-Britannique.

 

Les activités rémunératrices ne génèrent pas nécessairement un profit et ne permettent pas nécessairement de financer l’ensemble des activités d’un organisme de bienfaisance.

  • Un peu plus des deux cinquièmes (42 %) des répondants ont dit que leurs activités rémunératrices ont produit un surplus, alors qu’environ le tiers d’entre eux (31 %) ont affirmé avoir enregistré une perte nette (c’est-à-dire qu’ils n’ont pas atteint le seuil de rentabilité).
  • Même si les revenus gagnés sont communément utilisés comme source de sou- tien financier général, environ le quart des répondants (24 %) utilisent ces revenus principalement pour financer des programmes particuliers.
  • Le principal rôle du revenu gagné sur le plan financier semble être déterminé
    en grande partie par la proportion des revenus totaux qu’il représente. Parmi
    les organismes de bienfaisance dont les activités rémunératrices servent à finan- cer des programmes particuliers, les revenus gagnés représentent en moyenne environ le quart des revenus totaux (27 %), par rapport aux deux cinquièmes des revenus des organismes qui utilisent les revenus gagnés pour financer des pro- grammes particuliers ainsi que leurs activités générales.

    Les dirigeants d’organismes de bienfaisance voient un grand potentiel pour les activités rémunératrices à l’avenir, mais leurs attentes sont modestes.

  • La majorité des organismes sondés qui gagnent des revenus (85 %) ont prédit que le pourcentage des revenus provenant des activités rémunératrices demeurerait stable ou augmenterait au cours des trois prochaines années.
  • Selon les prédictions des répondants, les revenus gagnés augmenteraient de seulement deux points de pourcentage au cours des trois prochaines années.
  • Les prédictions quant au potentiel des activités rémunératrices à l’avenir sont principalement attribuables à l’expérience antérieure d’un organisme (c’est-à-dire en fonction des augmentations ou des diminutions de ses revenus gagnés) et ne semblent pas varier de manière considérable selon d’autres caractéristiques, telles que la taille de l’organisme, son secteur d’activité ou sa région.